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36 ans domicilié à Bagneux, conseiller agricole

jeudi 22 mars 2007

L’EPR Coûteux, dangereux, inutile...

Le gouvernement français vient d’autoriser la construction de l’EPR (nouveau réacteur européen à eau sous pression). Sans véritable débat, la relance du nucléaire se prépare. Et pourtant...

En France, la surproduction d’électricité génère du gaspillage Avec 58 réacteurs et une surcapacité nucléaire, la France produit plus d’électricité qu’elle n’en consomme... EDF incite donc à gaspiller plutôt qu’à économiser.Indépendance énergétique et approvisionnement illimité : les mensongesLe nucléaire accroît la dépendance énergétique de la France. L’uranium utilisé dans toutes les centrales françaises est importé à 100 %. Notre sécurité d’approvisionnement est fragilisée et les réserves d’uranium s’épuiseront avant cinquante ans !
Le nucléaire ne crée pas d’emplois, il en supprime ! Le coût de l’EPR est estimé à 3,2 milliards d’euros. Investir cette somme dans les énergies renouvelables et la lutte contre le gaspillage créerait 10 000 emplois durables. Avec l’EPR, une étude indépendante estime à 600 le nombre d’emplois stables et à 2 300 le nombre d’emplois créés le temps des travaux de construction.
Terrorisme, prolifération, déchets... le nucléaire est un danger inacceptable. Exporter la technologie nucléaire comme souhaite le faire la France avec l’EPR, c’est aggraver le risque de prolifération. L’exemple de la crise iranienne nous le montre bien. Sans parler de la surveillance des déchets radioactifs qu’il nous faudra gérer pendant des siècles et des siècles !
ON A LE CHOIX ! La France sans nucléaire, c’est possible !
Voici les trois propositions concrètes des Verts pour sortir du nucléaire au plus tard en 25 ans :
Gaspiller moins, vivre mieux ! Sans changer de niveau de vie, on peut consommer deux fois moins d’énergie. Pour cela, il faut simplement mettre fin au gâchis de l’électricité. Subvention de l’isolation des batiments, utilisation d’appareils basse consommation, contruction de bâtiments HQE, utilisation de chauffe-eau solaires, etc., les gisements d’économie d’énergie sont nombreux.

Tendre vers une électricité 100 % renouvelable ! Pour produire de l’électricité, on a le choix. Photovoltaïque, éoliennes sur terre ou en mer, mini-hydraulique, bois de chauffage ou méthanisation de déchets, les combinaisons possibles et efficaces sont nombreuses. Par ailleurs, en produisant une énergie décentralisée au plus près des lieux où elle est consommée, on accroît encore les économies d’énergie et on diminue les pertes d’électricité dues au transport.
Réaffecter les crédits et réorienter la recherche ! La France est le seul pays à ne pas croire aux énergies renouvelables. Le nucléaire absorbe 80 % de l’argent de la recherche et il reste moins de 50 millions d’euros par an pour les énergies renouvelables. Pendant ce temps, le Japon et les États- Unis leur consacrent 750 millions d’euros chaque année. La France ne cesse d’accumuler du retard dans l’industrie des énergies renouvelables. Inverser la tendance, c’est possible en réorientant la majorité des crédits de recherche en faveur des économies d’énergie et du renouvelable

mercredi 21 mars 2007

1 kg de viande de veau = 220 km de trajet en voiture.


Vu le coût énergétique, environnemental, et de santé publique de la viande, ne serait-il pas opportun de promouvoir la baisse de sa consommation et de privilégier la qualité (élevages respectueux du bien-être animal) à la quantité ? Ne faudrait-il pas en arriver à taxer la viande, comme cela est déjà réclamé dans plusieurs pays ? A l’heure où l’on cherche comment consommer moins d’énergie, on a un peu tendance à oublier que le moyen le plus efficace de réduire le gaspillage énergétique serait de manger moins de viande.

Ci-dessous un extrait d’un article qui vient de paraître dans Le Point et qui devrait vous éclairer à ce sujet. "Pour le compte de l’Ademe, l’expert Jean-Marc Jancovici a chiffré la part du régime carnivore dans la fièvre terrestre. Stupéfiant ! Le kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 kilomètres ! L’agneau de lait : 180 kilomètres ! Le boeuf : 70 kilomètres ! Le porc : 30 kilomètres ! Et encore Jancovici n’a t-il pas comptabilisé les apports carbonés de l’emballage, du déplacement du consommateur et de la cuisson. A titre de comparaison, la production d’un kilo de blé ou de pommes de terre équivaut tout juste à un créneau en voiture."

Dans le meilleur des cas, il faudrait informer le public sur le coût énergétique de la viande et l’inciter à modérer sa consommation. Il faudrait aussi l’inciter à consommer mieux, à choisir les produits provenant des élevages qui respectent le bien-être animal. Les animaux sont des centaines de millions, en France, à être entassés dans des élevages en batterie où ils doivent passer toute leur vie dans des espaces minuscules et inconfortables. Bref, il faudrait privilégier la qualité à la quantité. Pour cela, un label « bien-être animal », en préparation par l’Union européenne, serait un progrès considérable.

Dans la restauration collective (cantines, restaurants universitaires, maisons de retraite), il faudrait instaurer la présence d’un menu végétarien équilibré, et choisir les produits animaux dans les élevages respectueux du bien-être animal.

Dans le pire des cas, si la consommation de viande ne baisse pas suffisamment après les campagnes d’information, il faudrait peut-être envisager de taxer la viande. Ce qui serait normal vu son coût en termes :

  • d’énergie
  • de perte de la biodiversité par destruction des espaces naturels. En effet, un animal de ferme ne donne qu’un kilo de viande pour seize kilos de céréales ingérées. La conséquence immédiate est que la majorité des superficies cultivables (64 %) est destinée à produire des aliments pour les animaux, en pâturages ou en cultures. Pour nourrir une personne pendant un an, il faut 2 ha de terre par des protéines animales ou seulement 0,16 ha de terre par des protéines végétales
  • de pollution des rivières et nappes phréatiques, surtout par les élevages industriels
    de soins pour les personnes victimes de maladies dues à une surconsommation de viande, principalement les maladies cardiovasculaires, les cancers, et certaines maladies neurologiques .

Il y a, d’ores et déjà, dans les pays anglo-saxons, des campagnes pour demander de taxer la viande ; voir par exemple le site http://www.taxmeat.com

mardi 20 mars 2007

Pas d’OGM dans le Pôle du Végétal. Ni ici, ni ailleurs.

Communiqué de presse des Verts du Maine-et-Loire du vendredi 26 janvier 2007

Les Verts du Maine et Loire tirent la sonnette d'alarme concernant l'arrivée du Groupement d'Etude et de contrôle des Variétés et des Semences (GEVES) en Anjou. En effet, celui-ci annonce dès aujourd’hui qu’il sera amené à pratiquer des expérimentations d'OGM en plein champ, d'ici 2011.

Nous ne remettons pas en cause l’existence même d’un organisme d’homologation et de certification des semences : participant à la structuration de ce marché, il peut rendre service aux agriculteurs. Mais, nous ne nous-y trompons pas, la mise sur orbite du GEVES en Anjou, officialisée lors d’une conférence de presse la semaine dernière, signe l’arrivée des OGM dans le pôle végétal.

Nous demandons aux collectivités publiques de prendre leurs responsabilités et de faire en sorte qu’aucune expérimentation d’OGM en plein champ ne puisse être effectuée par cet organisme d’intérêt public sur leurs territoires, et que soient ainsi respectés à la fois la volonté citoyenne (78% des Français y sont opposés) et le principe de précaution. Nous rappelons que la Région des Pays de la Loire, par exemple, a voté une délibération refusant ce type d’expérimentation.
Nous demandons la plus grande transparence pour les projets menés dans le cadre du pôle « Végépolys » afin que la collectivité puisse vérifier l’intérêt public de projets financés tout ou en partie sur des fonds publics.

Les Verts s’opposent à toutes pratiques d’expérimentations en plein champ de plantes génétiquement modifiées, considérant que :
- ces expérimentations n’ont rien à voir avec la recherche fondamentale, mais constituent une étape dans la procédure de commercialisation de variétés génétiquement modifiées ;
- elles entraînent des risques de contamination génétique non quantifiables (comme le prouve l'absence de couverture par une quelconque assurance). Les Verts du Maine et Loire considèrent que la culture en plein champ de plantes génétiquement modifiées fait courir à la collectivité un danger grave et imminent de dissémination irréversible des OGM.

Rappelons que le GEVES est dirigé par un conseil d’administration dont est membre le Groupement National Interprofessionnel des Semences, lobby des semenciers nationaux et multinationaux et des grands céréaliers. Cette présence n’est pas sans conséquences sur la nature des variétés testées : l’homologation de variétés génétiquement modifiées participe au processus de brevetage du vivant, qu’en tant qu’écologistes, nous condamnons. Elle favorise une agriculture productiviste, polluante et destructrice de la biodiversité. Les Verts militent pour une agriculture d'avenir, celle qui produit en respectant les milieux vivants, l'eau et les consommateurs.

Enfin, nous tenons à exprimer notre solidarité à l’égard des neuf Faucheurs volontaires inculpés pour avoir participé à la neutralisation d’une parcelle de maïs transgénique à Guyancourt (78). Le Parquet, la firme Syngenta et le GEVES ayant fait appel de ce jugement, les neuf prévenus comparaissaient à nouveau hier au tribunal de Versailles. La cour d’appel rendra son verdict le 22 mars. En première instance, les neuf inculpés avaient été relaxés sur le fondement de l’état de nécessité. En effet, au terme de débats exemplaires, le tribunal avait reconnu le danger que représentent les cultures génétiquement modifiées pour l’environnement et la santé publique, et, de fait, la légitimité de l’action des faucheurs.

Les Verts 49