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36 ans domicilié à Bagneux, conseiller agricole

vendredi 8 juin 2007

gel du blog

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A dimanche !

jeudi 7 juin 2007

Emission de gaz à effet de serre : l'affaire de tous....

La lutte contre le changement climatique est l’affaire de tous. Industriels, entreprises, institutions et citoyens : nous avons tous un rôle à jouer. En France, les émissions de gaz à effet de serre atteignent une moyenne de plus de 8 tonnes de CO2 par an et par habitant. Un chiffre 4 fois supérieur à ce que la planète est en mesure d’absorber pour chaque être humain. Même si les entreprises, les industriels et l’Etat ont leur part de responsabilités dans ce chiffre, la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES) a évalué que les ménages français étaient responsables de 47% des émissions de gaz à effet de serre du pays. Même si nous n’en avons pas toujours conscience, se chauffer, se déplacer, se loger, se nourrir… Tous les actes de la vie courante engendrent des émissions de gaz à effet de serre à travers l’énergie que nous consommons, l’essence que nous brûlons... Les actions les plus émettrices sont les transports et le chauffage des logements, des actions qui sont directement liées à nos comportements individuels.
Pourquoi est-il nécessaire et urgent de prendre nos responsabilités à titre individuel ?
S’il est de la responsabilité de l’Etat, des entreprises et des industriels d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés par le Protocole de Kyoto, il est du devoir de chacun de contribuer à l’effort collectif qui doit être fait pour lutter contre le changement climatique. Au-delà de l’éthique individuelle que représente le fait de compenser ses émissions de gaz à effet de serre, il est important de prendre conscience que nous avons la chance de vivre dans un pays développé et qu’à ce titre nous atteignons un niveau d’émissions bien supérieur aux pays en développement. Les pays riches sont responsables de 60 % des émissions au niveau mondial. La réduction de nos émissions et donc plus que primordiale pour agir contre le réchauffement global de la planète dont les conséquences nous menacent tous.

Le Grenelle des Pinocchio

Cécile Duflot - Secrétaire Nationale, tribune parue mercredi 6 juin 2007 .

Le ministère de l’Ecologie au premier rang gouvernemental, un Grenelle de l’environnement pour prendre sujet après sujet les mesures nécessaires à la sauvegarde de la planète, en concertation avec les grandes associations. On ne pourrait que se réjouir que MM. Sarkozy, Fillon et Juppé fassent enfin ce que les Verts attendaient depuis des décennies. On aurait tant aimé y croire! Parce qu’à regarder de près on se demande si l’écrivain Carlo Collodi n’avait pas rêvé de nos gouvernants, cauchemardé peut-être, quand il imagina le nez de Pinocchio s’étirant à chaque mensonge.

Déclarations contradictoires, décisions remises à octobre ou aux calendes grecques, l’effet de serre étant moins urgent pour le gouvernement que les déductions d’impôts et les soins aux exilés fiscaux, il y a des signes cliniques inquiétants et on s’inquiète pour la longueur de l’appendice nasal de Leurs Excellences. Le débat semble parfois être clos avant d’avoir commencé. M. Juppé a déjà décidé qu’il n’y avait «pas de solution sans le nucléaire», le réseau Sortir du nucléaire, regroupement de 760 associations, n’étant même pas convié au débat. Les décrets lançant la centrale de troisième génération ne sont pas abrogés; on en parlera aussi à l’automne, après que le coup sera joué. On prétend lutter contre l’effet de serre, mais nul arrêt à la construction des autoroutes.

Nulle déclaration gouvernementale remettant en cause la priorité à la route, la politique en faveur des transports en commun se limite à attaquer le droit de grève. Onprétend défendre la biodiversité, mais on remet à après les vacances un moratoire sur les OGM. Tant pis encore pour la nature et la protection de la santé des citoyens. Alain Juppé disait vouloir «un plan d’actions ambitieux» qui fixerait «des engagements concrets qui constitueront un véritable contrat quinquennal».

On se reverra en octobre, une fois les législatives passées, bien sûr… Il y avait pourtant un moyen d’aller vite sur l’essentiel, de répondre à l’urgence écologique, c’était de ne pas exclure les Verts des rencontres, de reconnaître enfin que l’écologie est un autre projet de société.
Craignons hélas qu’au-delà des promesses de campagne il ne faille pas longtemps avant de déclamer la tirade de Cyrano en voyant les pifs et tarins de nos Pinocchio de président et ministres au journal de 20heures: «C’est un pic, c’est un cap, que dis-je, c’est une péninsule.» En sus des césars du cinéma et des victoires de la musique, les Verts demandent une soirée pour décerner les pinocchios d’or de l’environnement.

Le réchauffement climatique

C'est avant tout un constat scientifique sur les températures :

la température moyenne de l'atmosphère a augmenté de 0,74°C au cours des 100 dernières années (1906-2005),

La vitesse moyenne du réchauffement au cours des 50 dernières années (0,13°C / 10 ans) est environ le double de la vitesse moyenne au cours des 100 dernières années à on constate donc une accélération du réchauffement.
mais aussi

La hausse des températures a accru la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère,
Les observations faites depuis 1961 montrent que la température moyenne des océans a crû jusqu'à des profondeurs d'au moins 3000 mètres, ce qui provoque une dilatation de l'eau de mer, d'où une augmentation du niveau de la mer. A cette dilatation s'ajoutent les eaux issues de la fonte partielle des calottes glaciaires (au total 17 cm au 20è siècle, et 3,1 mm/an entre 1993 et 2003).

L'étendue annuelle moyenne de la glace arctique a rétréci de 2,7% par décennie depuis 1978.
Entre 1900 et 2005, les précipitations se sont significativement accrues dans différentes régions du globe. A l'inverse un assèchement a été observé dans le Sahel, en Méditerranée, au sud de l'Afrique et dans certaines parties de l'Asie.

Les jours froids, les nuits froides et le gel sont devenus moins fréquents, tandis que les jours chauds, les nuits chaudes et les vagues de chaleur sont devenus plus fréquents.

L'augmentation de l'activité des cyclones tropicaux intenses dans l'Atlantique nord depuis 1970 environ (en corrélation avec l'augmentation de la température de la surface des océans). Par contre il n'y a pas de tendance claire sur le nombre de cyclones.

Projet de loi Sarkozy (P. Canfin)

Fiscalité : pourquoi Sarkozy a tout faux
Avec un coût en année pleine de près de 12 milliards d'euros, soit 4 fois les recettes de l'impôt sur la fortune ou la quasi-totalité du budget du RMI, le projet de loi « en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat » s'annonce déjà comme l'un des plus importants de la mandature. Or, il se révèle totalement injuste et parfaitement inefficace pour répondre aux défis de demain.
Injustice, acte I : les heures supplémentaires sont défiscalisées, mais à condition de payer l'impôt sur le revenu car aucun crédit d'impôt n'est envisagé pour les non imposables en raison de son coût potentiellement exorbitant pour les finances publiques. Résultat : le salarié au Smic qui recherche une augmentation de pouvoir d'achat, et va travailler 4 heures de plus par semaine, soit 18 heures par mois, va engranger un gain total de … 60 euros par mois. Alors que le salarié payé deux fois le Smic qui va travailler également 18 heures de plus par mois gagnera 80 euros supplémentaires et réalisera une économie d'impôt sur le revenu de 350 euros, soit un gain total de 430 euros ! Si pendant 4 des 18 heures, il leur faut payer une personne pour garder les enfants le soir ou le mercredi, le gain est diminué d'environ 40 euros. Ce qui laisse à la personne au Smic 20 euros de pouvoir d'achat supplémentaire par mois. Travailler plus pour gagner autant et moins voir ses enfants, merci M. Sarkozy !

Injustice, acte 2, les droits de successions.
Dorénavant chacun pourra donner à ses enfants jusqu'à 150 000 euros sans payer de droits de succession, contre 50 000 euros aujourd'hui. Formidable. Mais au fait, quel est le montant dont la moitié la moins fortunée des Français dispose au moment de la succession ? 55 000 euros. Cette reforme sera donc neutre pour la moitié des Français et très avantageuse pour ceux qui se situent en haut de l'échelle sociale.
Ce paquet de réformes est tellement favorable aux plus riches ques les Echos du 7 juin 2006 n'hésitent pas à affirmer que « la France ne sera pas encore un paradis fiscal mais elle s'en approche ».

Cette politique serait-elle au moins efficace pour préparer la France aux défis de demain ? Malheureusement non. Les 12 milliards d'euros auraient pu être utilisés pour lancer enfin les grands chantiers de la lutte contre le changement climatique et l'anticipation de la fin du pétrole bon marché qui vont bouleverser nos économies dans les années à venir. La France est en retard sur les innovations qui vont faire les emplois de demain. Et il y a fort à parier qu'au « Grenelle de l'environnement » en octobre, l'argent manquera pour engager l'indispensable conversion écologique de notre économie.